AXE I – Prendre soin des relations
qui font grandir
Mardi 12 septembre les CE2, CM1 & CM2 ont eu la joie et la chance, pour le lancement de leur année de catéchèse, de se rendre en pèlerinage à la basilique Notre-Dame-des-Victoires à Paris !
Pourquoi Notre-Dame-des-Victoires ?
Nous fêtons dans toute la France, cette année, les 150 ans de la naissance de sainte Thérèse et les 100 ans de sa béatification.
Dès lors, il était évident qu’il fallait emmener les élèves de CE2, CM1 et CM2 à la rencontre de Thérèse.
Or à Paris, se trouve une pépite thérésienne : la paroisse et sanctuaire mariale Notre-Dame-des-Victoires, élevée au rang de Basilique en 1927 : en effet, jeune étudiant, le père de Thérèse se rend régulièrement au sanctuaire Notre-Dame-des-Victoires pour prier la Vierge Marie.
Et plus tard toute la famille entretient une dévotion particulière à NDV. Tombée gravement malade à l’âge de 9 ans, Thérèse fut guérie par Notre Dame des Victoires et le 4 novembre 1887, elle vient elle-même remercier la très Sainte Vierge : « La Sainte Vierge m’a fait sentir que c’était vraiment elle qui m’avait sourie et m’avait guérie. J’ai compris qu’elle veillait sur moi, que j’étais son enfant, aussi, je ne pouvais plus lui donner que le nom de Maman car il me semblait encore plus tendre que celui de Mère (Ms A- 56 v) ».
Frédérique Houël, Chef d’établissement du 1er degré
Paroles d’enfants
“Les sœurs m’ont impressionné avec leur gentillesse entre elles ; tout le temps elles travaillent et elles prient.
“Ce qui m’a touchée c’est qu’il y avait beaucoup d’ex-votos, toutes ces plaques de marbre avec des mercis !
“Quand je suis rentrée dans l’église, j’ai senti quelque chose de spécial pas comme dans les autres églises.
Une nouvelle année qui commence, ce sont de nouveaux liens à tisser, ce sont des angoisses à apaiser, ce sont des nouveaux défis à relever, des nouvelles matières à découvrir, voire tout un nouveau fonctionnement. C’est ainsi que tous les ans en début d’année scolaire, tous les niveaux de classe prennent le temps de créer du lien autour de journées d’intégration, parfois de voyages d’intégration. Certains seront plutôt sur des expéditions urbaines : découvrir Versailles et ses magnifiques trésors, se promener dans les quartiers de Paris, d’autres seront plus bucoliques : dans la nature qui au zoo de Thoiry, qui, au parc de Saint-Cloud.
D’autres encore feront des activités permettant de faire émerger les talents des uns et des autres au service de toute la classe tout au long de l’année. Tout enseignant sait qu’il doit mettre en place les conditions propices à un apprentissage de qualité. Tous ces projets puisent leur source dans le souci d’une relation pédagogique de qualité, qui permet à chaque enfant, à chaque jeune, de se sentir accueilli dans toutes les dimensions de sa personne. Au-delà d’une somme de cerveaux, nous sommes une communauté éducative. Chaque jour, chaque projet, chaque occasion d’échanges est le lieu d’un apprentissage : disciplinaire, humain, intérieur.
Merci aux professeurs principaux et aux adjoints qui, chaque fin d’année, s’investissent sans compter tant pour préparer et anticiper l’organisation que pour accueillir, fédérer et lancer l’année des promotions lors de ces journées chaque mois de septembre, et leur font ainsi vivre un moment fort de cohésion !
Ségolène de Ponnat, Chef d’établissement du 2nd degré
S’il est communément admis dans la vie quotidienne que « l’erreur est humaine », elle est souvent perçue dans le cadre scolaire comme « un raté de l’apprentissage », voire comme une faute, avec toutes les connotations morales associées à ce terme. L’erreur possède en effet un statut négatif, elle engendre chez les élèves angoisse et culpabilité, et chez les enseignants, l’idée d’une résistance à leurs explications. Ainsi, chacun déploie son énergie pour contourner l’erreur ou l’éviter.
Pourtant, l’erreur est indissociable du processus d’apprentissage. Elle peut même représenter un progrès quand elle résulte d’une prise de risques. Un enfant qui apprend à marcher fait d’autant plus de chutes qu’il va plus avant dans la découverte de son environnement. Apprendre, c’est se tromper, hésiter, tâtonner, changer d’avis, recommencer. Apprendre, c’est croiser le chemin de l’erreur.
Animé par cette conviction profonde, notre établissement a créé fin 2022 une commission « Droit à l’erreur » d’une douzaine de membres, composée d’enseignants du primaire et du secondaire, de CPE et d’adjoints de Direction. Son objectif est de changer collectivement notre regard sur l’erreur et de lui conférer un statut beaucoup plus positif. L’erreur commise ne doit plus être considérée comme un écart par rapport à la norme, mais comme un véritable outil pédagogique. Il s’agit de mettre au jour le processus intellectuel ou le mécanisme de l’erreur et d’en tirer le meilleur parti pour progresser.
Cette prise de conscience des vertus de l’erreur ne serait d’aucune utilité si elle ne s’accompagnait d’actions concrètes. La commission a conçu et réalisé des affiches visibles partout dans l’Institution pour sensibiliser petits et grands au « droit à l’erreur », et travaille actuellement à la constitution d’une boite à outils à partager et à compléter par l’ensemble de la communauté éducative. Comment introduire l’erreur dans nos pratiques pédagogiques ? Comment aider l’élève à l’accepter et à l’utiliser pour améliorer ses apprentissages ? De quelles limites « le droit à l’erreur » doit-il être assorti ? Le chantier est vaste et passionnant !
Françoise Tulet, professeur de lettres
Des sourires, de la joie, et surtout de la nostalgie… nos anciens élèves de terminales viennent ainsi une dernière fois à Sainte Geneviève… la grande majorité d’entre eux y étant venu tous les jours pendant 7 ans et parfois 15 ans !
La joie de dire qu’ils sont heureux dans leurs études, heureux de leur nouvelle vie, heureux des nouvelles rencontres, heureux d’avoir dépassé les peurs qui les prenaient l’année dernière lorsqu’ils essayaient de s’imaginer dans cet avenir. Heureux de la nouvelle façon d’apprendre, de découvrir de nouveaux champs d’apprentissages, de se découvrir, de faire preuve autrement de leur savoir-faire et savoir-être…
La remise des « diplômes du bac » c’est ça !
Ils sont aussi heureux de nous dire « merci », de nous dire leur reconnaissance, de nous dire combien nous avions raison d’être ambitieux pour eux, humainement, intellectuellement, … De nous dire ce que nous leur avons apporté d’essentiel, des postures et exigences que les professeurs et éducateurs ont choisies dans la communauté de l’Institution Sainte Geneviève et qu’« il ne faut surtout pas lâché »… De nous dire qu’ils comprennent tous les atouts qu’ils ont construits à Sainte Geneviève… les plus forts étant : « nous savons nous adapter intellectuellement, nous savons travailler »… La joie aussi de dire « c’est difficile, c’est très soutenu, c’est déstabilisant parfois, mais je sais m’adapter… mieux que beaucoup d’autres qui sont avec moi » et de nous remercier de cela.
La remise des « diplômes du bac » c’est surtout ça !
Cela dure deux heures, c’est intense, tonique et vivifiant… et surtout émouvant. Et pour nous, professeurs et éducateurs, rassurant…
En partant, beaucoup nous disent : « je voudrai venir au Forum des Etudes Supérieures »… dans deux ans !
Serge Fertin, Adjoint de direction 1ère et Tale