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Une rentrée scolaire est souvent l’occasion d’annoncer l’arrivée de nouveaux membres dans notre communauté. J’ai la joie de vous présenter 4 nouvelles venues en ce retour à l’école de février 2024.

Nous accueillons avec joie Emmanuelle Vignaux qui assurera la pastorale collège le temps qu’Anne Frotte puisse reprendre son poste, en collaboration avec Carmen Remacle au lycée. Nous profitons de cette occasion pour souhaiter à Anne Frotte un prompt rétablissement et lui adresser toutes nos pensées positives.

Laurent Robelin assurera les cours de Patrick Fournier, professeur de technologie. Nous adressons à ce dernier, tous nos vœux de prompt rétablissement.

Le 4 mars, Delphine Jourdan Rodriguez vient compléter l’équipe du CDI. Ces trois professeurs documentalistes travaillent au quotidien pour permettre aux élèves de profiter d’un lieu agréable, propice à la concentration et à la recherche documentaire. Des événements sont aussi organisés en lien avec les programmes des différentes matières.

Enfin, à la suite du départ à la retraite de Mme Lesbros, infirmière, nous sommes ravis d’accueillir Yolaine Moreau au poste d’infirmière dès le 4 mars prochain.

Nous souhaitons à chacune de ces personnes une prise de poste sereine dans la joie qui fait battre le cœur de notre Institution au quotidien :

Que Sainte-Geneviève soit vécue comme :

– un établissement où jeunes et adultes co-construisent dans tous les domaines : corps, âme, esprit, se mettant à l’école les uns des autres pour devenir acteur dans un monde complexe en constante évolution.

–  un espace de formation intégrale de la personne (jeunes et adultes), irrigué par l’esprit fondateur de la congrégation :

la double union : l’union des hommes entre eux et l’union des hommes avec Dieu,

la cordiale charité : proximité, humilité et joie, qualité de présence,

la fidélité créatrice : volonté d’ouverture à la réalité contemporaine tout en restant fidèle à l’esprit du père Médaille, fondateur de la congrégation.

Ségolène de Ponnat, Chef d’établissement 2nd degré

Parents, enfants ce qui se cache derrière nos écrans

La journée s’achève, vous rentrez du bureau.

Vite vite, un RDV à prendre pour un des enfants, un dernier mail à envoyer à un client car la journée a été trop courte, le WhatsApp familial qui crépite, les rappels d’agenda qui bipent : PC ou /et téléphone, vous êtes hyper connecté !

Les écrans ont pris une place considérable dans nos vies et dans celles de nos enfants.

Comment en parler avec eux , mais surtout que leur dire ?

Pas toujours à l’aise avec le sujet du temps de connexion, on se rappelle la conférence de Stéphane Blocquaux le 11 janvier dernier .

Une assemblée de parents est venue écouter ce maître de conférences passionnant.

Ce soir-là ; Un mot nouveau a surgi dans notre vocabulaire : Netaholisme « qui peut se définir comme étant la cyberdépendance. Cette dernière se décrit, non pas comme l’addiction aux écrans, mais plutôt celle de la connectivité »

Quelques questions sur nos propres habitudes et certains s’enfoncent dans leurs chaises. Il n’est pas question de nous culpabiliser, mais de nous éveiller pour mieux en parler.

Alors, sur un ton très enlevé et avec beaucoup d’humour, SB endossera tour à tour le rôle d’un ado certain d’être à l’abri derrière son clavier, son écran et ses mots de passe et celui d’un « pirate » informatique.

Une démonstration in-situ d’un « crackage” de mot de passe en un temps record nous questionne.

Les sujets s’enchaînent :

  • En tant qu’utilisateur JE suis une information et je laisse des traces numériques persistantes
  • les « 35h numériques » dès la 4ème ?
  • Les enjeux de l’addiction à la connectivité et/ou aux écrans
  • L’exhibitionnisme, vol et viol virtuel, la violence « monte parfois d’un écran »

A l’issue de ce marathon d’info et d’humour, des Pistes de travail et des recommandations nous sont délivrées.

Rassurés ? surtout conscients qu’il faut échanger, expliquer … et nous mettre à la page !

Merci à Stéphane Blocquaux pour ses conférences qui font aussi un tabac auprès des élèves.

L’équipe de l’APEL Sainte Geneviève

Le rendez-vous à l’international

Le samedi 20 janvier au matin, l’Institution et l’Apel organisaient une nouvelle fois le Forum International, au cours duquel 10 organismes étaient présents.

Ces organismes proposent différentes formules de séjours à l’étranger (cours et hébergement dans une famille ou un collège, immersion totale dans une famille, camps de vacances, séjours avec des jeunes étrangers…).

Plus de 75 familles sont venues dans le hall de l’école rencontrer ces organismes.

L’Ecole des Langues de Sainte-Geneviève était également présente et a eu beaucoup de succès!

La matinée s’est déroulée dans un climat convivial.

Les parents semblaient contents de pouvoir échanger avec des professionnels, et ces derniers furent satisfaits de pouvoir proposer leurs différentes formules et conseiller les parents pour de futurs choix de séjours.

Suite à ce Forum, des parents ont déjà organisé des séjours pour leur enfant en fin d’année scolaire.

Aude Thiercelin, APEL Sainte Geneviève

Soirée Cordée : les expérimentés !

L’APEL a eu le plaisir de vous convier à une soirée CORDEE sur le thème de « « Boomers, génération X, Y, Z… si nous sortions de nos cases » ?

Soirée animée par Frédérique JESKE, une dirigeante engagée qui combat les discriminations liées à l’âge au travers de son association « senior4good ». L’âgisme est la première discrimination du monde du travail. Discrimination silencieuse qui touche les salariés de +50 ans et parfois dès 45 ans.

Alors que les séniors n’ont jamais été aussi nombreux et que leur expérience et adaptabilité sont des atouts majeurs pour les entreprises, on s’étonnera de la proportion grandissante de séniors sans emploi. Le sujet de l’employabilité des séniors est d’autant plus sensible que l’Etat réfléchit à diminuer encore la durée des allocations chômage pour les + 55 ans ! Alors comment réconcilier le besoin impératif du retour ou maintien dans l’emploi et l’attractivité d’une population expérimentée qui ne demande qu’à montrer ses talents ? Favoriser la coopération intergénérationnelle est une piste parmi tant d‘autres.

Tandis que 4 générations se côtoient dans l’entreprise pour la 1ère fois, tous les points de vue sont requis pour dresser les enjeux sociétaux et environnementaux qui deviennent prioritaires. « Shadow cabinet intergénérationnel », « groupe de travail mixte » sont des initiatives déjà mises en place par de nombreuses entreprises et qui ont fait leurs preuves. Au-delà de la prise de conscience, il convient de se mobiliser car nous sommes tous le sénior de quelqu’un et un futur sénior dans notre entreprise. Alors n’hésitez pas à challenger vos équipes RH et prendre des initiatives pour lutter contre les stéréotypes. Et si vous souhaitez aller plus loin dans votre engagement, rejoignez l’association www.senior4good.com créée par Frédérique JESKE !

Merci chers parents de votre présence et de votre participation active et à bientôt pour une nouvelle soirée CORDEE le 30 avril prochain.

L’équipe APEL Sainte Geneviève

Depuis des dizaines d’années, l’Institution Sainte-Geneviève s’engage, de plusieurs manières, auprès de l’association paroissiale d’Asnières L’Étape. Cette dernière accueille tous les samedis, pour le déjeuner, et les dimanches pour le petit déjeuner (excepté l’été) des personnes défavorisées qui se présentent, en face de l’Église Sainte-Geneviève, pour recevoir un peu de chaleur humaine ou tisser des liens d’amitié autour d’un repas partagé. La table est ouverte à tous ceux qui éprouvent le besoin de partager ce moment : jusqu’à une cinquantaine de personnes le samedi, une trentaine le dimanche.

Au temps de Noël, les bénévoles de L’Étape organisent un repas festif pour leurs hôtes. La décoration de la salle est assurée par les élèves de l’École primaire. Les collégiens ont pour mission de préparer les cadeaux.

Ainsi, au mois de novembre, deux membres de l’association présentent L’Étape aux élèves de 6è et leur donnent une liste précise des produits à déposer dans la boîte. Durant l’Avent, en heures de Vie de classe, les élèves de 6è et 5è constituent des équipes de 3 ou 4 et confectionnent des boîtes cadeaux dans lesquelles ils déposent des produits de première nécessité : savon, brosse à dent, gel douche…  Les élèves de 4è, quant à eux, cotisent à plusieurs pour offrir des boîtes de chocolats aux hôtes de L’Étape. Cette action ne pourrait se faire sans l’aide des parents, de l’ensemble des professeurs principaux et des conseillères d’éducation de ces niveaux et nous tenons à les en remercier !

Pour finir, à l’occasion du Carême, et plus particulièrement du vendredi saint, nous proposons aux collégiens qui le souhaitent de participer au déjeuner “Pain-pomme”, le vendredi 29 mars entre 12 et 14 heures dans la cour de récréation. Se priver de choses que l’on aime et offrir cet effort (la valeur du prix du repas) au profit de l’association L’Étape est une belle manière de vivre le Carême.

Marie-Coline Pessiot et Stéphanie Pineau, Adjointes de direction 6è et 5è

Le XIXe siècle est enseigné en 1ère depuis la réforme du Bac. En janvier, les Tréteaux Lyriques jouaient « Les Brigands » au Théâtre du Gymnase sur les Grands Boulevard : occasion rêvée de conjuguer programme d’Histoire et divertissement tout en cultivant « l’esprit promo ».

La troupe est composée d’amateurs encadrés par des professionnels. Les acteurs donnent le meilleur d’eux-mêmes au profit d’Associations caritatives (Orphelins d’Auteuil…). Ainsi ils cultivent leurs talents et l’esprit de groupe. Ils sont motivés, soudés et enthousiastes.

Le chef d’orchestre, Laurent Goossaert, a reçu les élèves au parterre pour leur présenter l’œuvre, l’époque, le théâtre, vieillot à souhait et charmant. Ensuite les élèves sont allés en petits groupes diner dans le quartier, goûtant ainsi l’ambiance des Grands Boulevards tant à la mode sous le Second Empire.

Munis des clés pour comprendre le spectacle et le ventre bien garni, les élèves ont pu apprécier le spectacle et largement participer à son succès. Frappant des mains dès l’ouverture, ils ont « chauffé » la salle avant le lever de rideau : incroyable pour les musiciens et les acteurs, surtout un soir de première représentation et tellement encourageant.

L’humour, la satire politique, la musique magistrale et délicieusement entrainante ont fait le reste. Comme pour tout spectacle à succès, l’alchimie est née de la rencontre d’une œuvre, d’artistes, d’un public. Et quel public ! Les jeunes spectateurs ont su entrainer la salle entière pendant presque 3 heures.

Pour certains élèves, cette soirée à l’opéra fut une première, pour d’autres la découverte de l’opéra-bouffe : ils sont sortis subjugués, joyeux, surpris et heureux.

Professeurs et élèves ont apprécié cette soirée insolite divertissante et instructive. Les Tréteaux Lyriques se produisent tous les 2 ans (années paires), se consacrent à Offenbach et procèdent aux auditions pour les chanteurs du chœur à l’automne. Avis aux amateurs ! C’est une expérience formatrice extraordinaire. La promotion actuellement en 3e peut compter sur nous pour l’initier à l’opéra-bouffe en janvier 2026.

Céline de Leusse, enseignante en histoire-géographie
Serge Fertin, Adjoint de direction 1ère et Term.

À travers l’immense récit qu’est l’Histoire, un chapitre immuable encore récent reste bouleversant pour nos sociétés, celui de la Shoah. Alors que cette tragédie s’éloigne peu à peu, nous conservons l’impératif moral de comprendre, nous souvenir, et transmettre.

La mémoire peut ainsi être interprétée comme la conscience de l’histoire. Le mémorial de la Shoah possède cette puissance évocatrice, cette faculté à transmettre méthodiquement l’exposition des faits démontrant le processus de destruction des Juifs d’Europe par l’Allemagne hitlérienne. La mémoire y est centrale, la place laissée aux témoignages rendant compte de la démarche de dépersonnalisation de l’individu préalable à l’anéantissement du groupe. En émane une impressionnante force et dignité, une résilience qui bouleverse et émeut.

À mesure que le temps passe, la nécessité de préserver la mémoire de cet atroce épisode persiste. Certaines voix portent cette mémoire ; celle des survivants rescapés de l’Holocauste, nous confrontant à la bouleversante réalité de la Shoah. C’est le cas d’Arlette Testyler, juive française d’origine polonaise de 90 ans, venue témoigner au lycée de l’horreur perpétrée et des conditions de vie innommables qu’elle a vécue particulièrement lors de la rafle du Vel d’Hiv de juillet 1942. À travers ses mots, Madame Testyler ne livre pas simplement un récit déchirant du passé mais amène son public à porter la responsabilité de préserver la mémoire de la Shoah et de ses victimes. « J’ai besoin de vous », annonça-t-elle, présentant ici comme cruciale l’importance de garantir l’immortalité de la mémoire en tirant des leçons du passé.

L’histoire est une force d’interprétation du passé dont la compréhension de la structure et des déterminismes permet d’analyser les événements contemporains, d’en dissiper l’apparent chaos pour éclairer les esprits. Elle nous enseigne que les peuples allant le plus loin sont en définitive ceux qui possèdent la plus longue mémoire.                                                                      

Louis Rivas, professeur HGGSP
& Margaux Chollet-Warmberg, élève Term D en HGGSP